Histoire de sushis
Comme toute française qui se respecte, j'adooore les sushis. J'y suis accro comme au tabac. Et contrairement au tabac, je ne pense pas me sevrer un jour des sushis, sauf si on nous pond une loi qui les interdit, ou si on nous dit qu'il n'y a plus de poissons dans les mers, ou encore si on refuse de m'en vendre. Mais comme je suis bonne cliente, cette dernière hypothèse n'arrivera sûrement jamais. Je vendrais mon corps pour un sushi saumon. Je vendrais mes enfants. Je tuerais même. Je crois même que je postulerais pour Fear Factor. Sur mon lit de mort, on me demanderait quelles sont mes dernières volontés, je dirais un california maki avocat-saumon, mais sans MAYONNAISE.
Voilà mon cri du jour.
Comment peut-on mettre de la mayonnaise dans les makis ? Je ne comprends pas cette habitude que les japs ont, de mettre de la mayo blanche de mauvaise qualité dans un maki. Genre ils ont de la mayonnaise les japs. Genre ils en mettent dans tous les plats, comme les français mettent du rapé partout. Mon cul oui.
Donc chaque nouveau jap que je teste, je suis obligée de leur demander s'ils mettent de la mayonnaise dans les makis, et ça m'énerve autant que ceux qui rajoutent de la crème fraîche dans le cassoulet (si si ça existe, j'en ai la preuve à la maison). Comme j'habite dans la campagne, le meilleur sushi du coin est à une demie heure de voiture. Alors je cherche souvent si y'en a pas un plus près, puisque ça pousse comme le chiendent, les restaurants sushi. Et dimanche soir, en revenant d'une journée familiale, nous découvrons un nouveau restaurant à 14 Km de la maison, soit 15 min de route. Chouette !
Sauf qu'il était immonde. Et il y avait de la mayonnaise dans les california makis. Je suis outrée. Je crie à l'imposture une fois chez moi devant mon maki, car j'avais oublié de leur demander. La soupe était insipide, le riz ultra vinaigré, et y'avait pas de sauce sucrée dans le sac.
J'ai passé la pire soirée de ma vie. Heureusement ce midi, c'est sushi. Et VRAI sushis !