Huitres et vacances : le dilemme
Je ne sais pas si beaucoup d'entre vous aiment les huitres, mais pour ceux qui aiment je pose une question :
Avez vous votre couteau à huitres avec vous lorsque vous partez en vacances ? Nous non. On n'y pense jamais. Mais comment expliquez vous que les gîtes à la mer n'en possèdent jamais ? Les gens de la mer ne mangent pas de fruits de mer .? Tous les gîtes en Bretagne que nous avons fait en étaient dépourvus. Nous en achetons un sur place à chaque fois. Et nous leur laissons, car nous pensons aux gens qui passent derrière, qui à peine arrivés, vont avant tout à la criée, s'achètent des huitres et une bouteille de blanc, de Chouchen, du vinaigre et des échalottes pour savourer dès le premier soir le plaisir d'être au bord de la mer.
Et ben moi j'en ai ras le cul. J'en ai ras le cul de devoir tout penser. Je pense tellement à tout et pour tout le monde, que lors de notre périple à la Toussaint en Bretagne, j'ai fait plus fort que d'habitude. J'avais assez de culottes, mais Quentin en avait 2 de trop et mon homme 1 calbut de moins. Quentin avait pile poil le bon nombre de chaussettes, mais nous n'en avions que pour 3 jours (sur 6), autant dire que mes bottes ont apprécié. Oublié les bottes en caoutchouc, mais pensé au pinard. Oublié mon bouquin et les devoirs de l'école. Pensé au Calva. Emmené toute mon épicerie, oublié la moitié des draps. C'était chouette, mais c'était un peu camping du coup. Enfin au moins nous avions un toit. Et on eu beau temps. Le Mont St Michel s'est enchinoisé et St Malo s'est embourgeoisé. Du coup on est allé à Cancale, et on s'est empiffré. Des huitres, avec un peu de citron et la mer émeraude plein les yeux. Une carte postale du départ de la route de Rhum pour ma gwada-family, qui une semaine plus tard pouvait admirer les bateaux à son tour.
C'est bien les vacances ! Aujourd'hui est le jour où je range les bagages. Enfin si je me décide à le faire avant 16h30. Après j'ai des choses de prévues. Ca risque de repousser à la semaine prochaine...